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Des groupes de danses traditionnelles ont envahis les bars à Douala

 Des groupes de danses traditionnelles ont envahis les bars à Douala

Un vif amour du pays se dégage du film « In my country », une adaptation du livre « Country of my skull » D’Antjie Krog. Émotions propagées par des pas de danses, des chants, des ténues traditionnelles, le paysage…. Tout comme dans le titre « Mumè gnè » du groupe Takam II. Ce sentiment d’appartenance à une langue, à une ethnie se voit sur les visages des spectateurs d’ici et d’ailleurs. La joie est telle que des larmes perlent sur des visages, des  fronts  se décrispent…, lors de la prestation d’un groupe de danse dans un établissement de vente à emporter.

Un nouveau arrivé et qui charme les cœurs des doualais. D’après un danseur le Mikenimukum une des danses Bamoun s’observe vers l’ancien commissariat du troisième arrondissement le dimanche soir, Les Balafons résonnent aussi le weekend au niveau du passage à niveau à Nyala. L’Assiko à la boulangerie de l’avenir du point kilométrique dix, même observation pour le Makossa dans certains cabarets à Akwa, Deido…. Les danses Bamiléké s’exécutent lors des réunions ou d’autres occasions au niveau de Nkol o Loun (traduction en français la colline de la colère), Bépanda. Les Haoussas, Toubouri se regroupent avant l’hôpital de district de Nylon.

La quasi-totalité des lieux qui abritent ces spectacles sont des établissements de ventes à emporter, affectueusement appeler bar. Comme nous l’avons observé ces prestations riment avec les communautés ethniques majoritaires du quartier. Avant de prester les peaux des tam-tams, tambours connaissent l’épreuve d’un feu doux. Les cordes des balafons sont bien serrées. Les ténues tels que : le Ndop, les Sandja…. Et les objets comme la queue de cheval, le chasse mouche, les colliers, les lances…, sont astiqués.

La danse traditionnelle fait partir du patrimoine culturel camerounais. La ville de Douala incarne cette diversité dans une unité sans pareil. Pour la petite histoire jusqu’à mil neuf cent un (1901) l’agglomération s’appelait Kamerunstadt. L’explication d’un sociologue révèle que c’est du à l’attractivité de la ville. De plus la mise en place des populations dans des quartiers s’est fait par des affinités ethniques. Le mal du pays est la cause du développement des danses traditionnelles dans la ville.

Des paniers qui circulent ou qui sont posés à même le sol, des majorations sont faites au niveau des boissons vendues, ou des ententes sont entreprises entre le gérant de l’établissement et un groupe. Ce sont autant de formes de rémunérations. Certains exercent d’autres métiers pour joindre les deux bouts de l’an. D’autres s’en sortent plu tôt bien.

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