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Les piétons marginalisés

Les piétons marginalisés

Comme il est difficile de traverser la chaussée à Douala. Des voitures, motocycles se relaient sans cessent. Entre les véhicules en circulation et ceux en stationnement, les piétons face à cette situation engagent la traversée sans plus attendre. Quelque fois à leur risque et péril.

Faute de chiffre en rapport avec la vente de véhicules et de motocycles ces six premiers mois de l’année en cours à Douala. On observe à des expositions ventes de véhicules et de motocycles un peu partout dans la cité économique.

La distinction entre les véhicules achetés dans une maison et celle d’occasions résident sur un autocollant collé à l’arrière de la voiture. Par observation, les voitures d’occasions sont plus nombreuses que celle neuves.

Ce qui se vérifie au niveau de la carte grise, l’acte de naissance de tout matériel roulant. En particulier au volet « précédent numéro d’immatriculation ». Un responsable du service d’immatriculation reconnait que plus de la moitié des véhicules qui circulent sont de deuxième, de troisième voir de quatrième mains.

L’âge moyen de ces voitures date de deux décennies ou plus. Les modèles de véhicules de mil neuf cent quatre vingt servent de véhicules de transport en commun par taxi. D’après un chauffeur de taxi ces véhicules sont plus économiques que les modèles plus récents.

Les marques japonaises sont les plus aimées des conducteurs de taxis ou propriétaires de véhicules. A coté du caractère économique, la disponibilité des pièces d’occasions et d’origines. Le camp Yabassi constitue le marché par excellence de la vente des pièces détachées de véhicules.

La création de nouvelle voix comme celle du lycée d’Oyack au commissariat du huitième arrondissement désert le carrefour ndogkotti. La création d’autres nouvelles voix favorisent un trafic fluide à la mi- journée.

A partir de sept heurs du matin et à dix sept heures en début de soirée. Des colonnes de véhicules se dressent à la descente du carrefour Agip vers Akwa, à la descente de PK 8, à Akwa Nord….

Un des facteurs de ces trous dans la circulation, le rétrécissement de la voix par les comptoirs, les étales de commerces, des stationnements abusifs. Le parking du marché central de Douala a disparu au profit des comptoirs. Aujourd’hui des agents perçoivent de l’argent par rapport à cette occupation.

L’irruption des garages sur la chaussée s’observe partout dans la ville. Des voitures se dépannent sur la route : la carrosserie, l’électricité, la mécanique. Comme c’est le cas New-Deido, vers l’école public de ce même quartier. Ou encore à la « rue des garages» ci à l’avenue Oum Nyobè.

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