Patrouilles de la police dans les quartiers de Douala

« Kosovo » ou « monter sans payer » quelques noms attribués aux patrouilles de la police par la population de certains quartiers chauds de Douala. Opération destiné à la vérification du port de la carte nationale d’identité à des heures tardives a pris quelques congés. La surveillance est de proximité, des véhicules neufs 4*4 doubles cabines et des berlines de la police nationale sillonnent les quartiers à la veille de ces fêtes de fin d’année 2016.

Une importante mobilisation de véhicules de la police rassure les doualais. Nous confit une personne ce spectacle est celui des grands jours : campagne présidentielle, sommets, visite d’un membre du gouvernement…. Le reflet sur les murs des habitations du gyrophare bleu de la police, ne suscite plus la fuite. Les dialogues entre des agents en patrouilles, riverains, passants sont autant de preuves d’une atmosphère détendue.

Une dispute, une bagarre ou toutes autres formes de mobilisations violentes sont autant de troubles voire d’infractions capables d’immobiliser ces véhicules. Un témoin nous raconte qu’un dimanche soir vers vingt heures, au niveau de dépôt de planche à Nkongmondo un individu ayant reçu des coups de poignards au bas ventre, s’est vu transporté en urgence par un véhicule de la police pour l’hôpital. Une poussière de temps après d’autres agents et le commissaire en personne du commissariat du troisième arrondissement sont venu recueillir des informations sur les circonstances de cette agression, et ils sont restés jusqu’au environ de vingt trois heures, ils sont repassés le lendemain et les jours suivant.

En poste dans les lieux à forte concentration de population

Les marchés notamment le marché central sont pris d’assaut par des clients dont le nombre croit au fur et à mesure que la date du 25 décembre approche. Ils viennent d’ici et d’ailleurs dans l’optique d’acheter des cadeaux et autres articles. Nous explique un agent de la police, ce mouvement de la population attire aussi des voleurs et autres malfrats. Le fait que des gens se marchent dessus constitue une situation favorable aux pickpockets. Des bijoux, porte feuille, sacs à mains, téléphones portables et autres objets de valeurs sont dérobés. Raison de notre présence pour empêcher cela.

Aussi bien dans les marchés que dans les carrefours des colonnes de véhicules se forment. La circulation évolue à pas de tortue. Les accidents s’invitent, réduisant d’avantage le déplacement des engins. Les moteurs de véhicules et motocyclistes en arrêts dégagent une chaleur intense et rejettent aussi du gaz carbonique qui a un impacte sur la respiration et l’environnement. Les nuisances sonores causées par des klaxons, des éclats de voix et les chauffeurs indisciplinés sont autant de cailloux dans la chaussure des agents de police. Qui sont parfois à cinq pour un carrefour comme celui de Ndokotti.

Le défaut de la carte national d’identité, vols et recel, ivresse publique, les accidents de circulations sont les principaux délits recensés par la police, la gendarmerie nationale. La période des fêtes de fin d’année est marquée au rouge. Et le sommeil des agents de police n’est de retour qu’une fois la page tournée.